dimanche 21 septembre 2025

C'est bientôt la rentrée à CHOLET-DENIA-ESPAGNE


Eh oui !! la rentrée c'est pour bientôt. Les activités de l'association vont reprendre à compter du lundi 6 octobre 2025 pour les ateliers d'espagnol pour les débutants et autres et le mercredi 8 octobre pour la gym d'entretien...en espagnol...

Pour ce qui est des autres activités : jeux de société, soirées, sorties... vous en serez avertis au fur et à mesure de leur mise en place.

Pour plus d'informations n'hésitez pas à nous contacter par tél au 0667460124 ou par mail: nicole.noyer@orange.fr . Nous nous ferons un réel plaisir de vous répondre et pourquoi pas vous accueillir au sein de notre association.


 

mardi 24 juin 2025

Bonnes vacances à tous...Felices vacaciones a todos...

    L'association se met au repos pour quelques semaines...juste le temps de l'été. Elle reprendra ses activités dès octobre prochain.

    veuillez noter : les ateliers d'espagnol du lundi reprendront le lundi 6 octobre aux horaires habituels.
Celui de gym d'entretien (en espagnol) reprendra le mercredi 8 octobre , horaire et lieu inchangés.

    Les autres activités sont à l'étude et vous serons communiquées en temps voulu. 

        Si vous avez des amis ou des connaissances qui s'intéressent à l'Espagne, n'hésitez pas à leur proposer de nous contacter soit par courriel (nicole.noyer@orange.fr) ou par tél au 06 67 46 01 24. Nous nous ferons un plaisir de vous renseigner car nous restons à votre écoute tout l'été. 

Bon été et bonnes vacances à tous 


 

vendredi 23 mai 2025

Frida KALHO...l'histoire se poursuit...

 

Après avoir divorcé de Diego en décembre 1939, la santé de Frida empire. Et malgré tout Diégo s’en inquiète. Il la revoit...et lorsqu’ils sont ensemble, curieusement son état s’améliore….Alors, il lui propose tout simplement de se remarier.

  C’est ce qu’ils font le 08 décembre 1940. Le couple s’installe alors dans « la maison bleue » de Coyoacàn. Ils revivent le parfait amour jusqu’en 1944 lorsque la santé de Frida vacille à nouveau.

Elle commence à se droguer afin de combattre une grande douleur tant physique que psychique. Elle passe l’année 1950 à l’hôpital. A plusieurs reprises elle tente de se suicider. Elle subit de nombreux traitements lourds. Elle doit porter des corsets de cuir et même d’acier...En un mot, elle est très handicapée. Elle va consulter de grands spécialistes à New York mais sans grands résultats. Cependant, sur son « lit de douleurs » elle continue de peindre.

  En 1953, on doit l’amputer de la jambe droite. Elle sombre alors davantage encore dans la dépression.. Sa vie devient un enfer et un véritable enfermement. Elle comprend aussi que sa vie se termine...et souhaite par-dessus tout qu’il en soit ainsi.

  Elle dira dans son journal : « J’attends avec joie la sortie...et j’espère ne jamais revenir... » Cette phrase a donné lieu à de nombreuses suppositions, hypothèses...selon lesquelles elle se serait bien suicidée.

  En fait, de source médicale et officielle elle serait décédée dans la nuit du 13 juillet 1954...d’une embolie pulmonaire.

  Ainsi vécut Frida KAHLO , sans cesse partagée entre souffrances morales et physiques, amour de l’art et amour-passion.

  Durant sa courte vie, elle tentera de mener une vie de séductrice recherchant le sensuel , le sexuel. Elle vivra de séparations, réconciliations et aura eu de nombreux amants dont le plus célèbre d’entre eux sera Léon TROTSKY. En effet, lorsqu’il se réfugiera à Mexico, la maison du couple Frida/Diégo lui servira de quartier général.

La peinture de Frida :  Elle a toujours eu un style très personnel, très lié à sa maladie, à ses souffrances. Elle commence à peindre très jeune car cela apaise son mal être. C’était aussi une manière d’aider économiquement sa famille à vivre.

Très tôt, elle est influencée par la culture indigène de son pays et par le nationalisme patriotique qui naît au début du 20ème siècle à Mexico. L’exotisme est fortement représenté dans ses tableaux. Il y a beaucoup de couleurs...On peut aimer ou non sa peinture mais il est difficile d’y rester insensible...tant ses autoportraits par exemple nous font pénétrer dans son monde: un monde de douleur, d’angoisse...ex: « La Columna Roto »(1944) « Sin Esperanza » (1945).

En 1938, elle fait une exposition à New-York. Elle y présente 25 de ses tableaux. Ce fut un très grand succès. Suite à cet évènement, elle se sent considérée comme une artiste à part entière et non plus seulement comme l’épouse de Diégo, lequel était déjà très célèbre.

         Sa peinture très colorée plaisait au-delà des frontières. Frida soignait parfaitement son image, elle s’imposait en femme indépendante...tout en ne perdant pas de vue Diégo  sur lequel elle ne manquait pas de s’appuyer afin de gagner en notoriété.

         Ainsi vécut Frida KAHLO...Depuis sa mort, elle est considérée comme une icône au Mexique mais son art retentit aussi dans le monde entier. Elle, la rebelle, la tenace, l’avant-gardiste a vécu sa courte vie intensément. Cette vie de douleurs immenses lui donnait une vision dramatique du monde mais elle réussissait à positiver tant elle était éprise d’espoir, d’espérance et de liberté.

 

mardi 8 avril 2025

vie de l'association

 Quelques mots de notre vie associative: le samedi 22 mars dernier, nous nous sommes retrouvés pour un après-midi récréatif autour de différents jeux de société... La soirée s'est alors terminée par un apéro ...une sangria bien sûr préparée par Monique devenue experte en la matière, suivi d'un menu traiteur...composé entre autres d' une excellente tartiflette...Un régal pour les papilles et un grand moment de convivialité pour les participants. En voici un petit aperçu...




 Frida KHALO ...suite

Tout arrive enfin pour qui sait attendre !!! Reprenons le cours de notre Histoire...

 Frida KAHLO... sa vie personnelle

de 1923 à 1939….

         En 1923, elle fait la connaissance de Diego RIVERA. C’est un peintre célèbre, il a 36 ans. Elle devient son modèle et comme avec ses nombreux modèles, il entretient des relations parfois tumultueuses, explosives... Cependant, les années d’insouciance de Frida ne durent guère car après la poliomyélite contractée à 16 ans, c’est un autre malheur qui va l’atteindre dans sa chair.

  En effet, le 17 septembre 1925, au lendemain des fêtes populaires de Mexico, Frida et (son toujours petit ami de l’époque) Alexandro prennent l’autobus à Coyoacàn. Ils sont assis à l’arrière lorsqu’ils sont violemment percutés par un tram. Frida fut très grièvement blessée et dut rester immobilisée de nombreux mois (colonne vertébrale, brisée en 3 endroits, clavicule fracturée ainsi que sa jambe droite, épaule gauche luxée…) Elle est devenue très handicapée.

  Elle peint depuis son lit de souffrance mais Diego, avec lequel elle est toujours en contact, pense que sa manière de peindre est inquiétante. Il dira qu’elle peint ce qu’elle ressent alors que lui peint ce qu’il voit.

    Pourtant le 29 août 1929, ils se marient. Ce mariage surprend beaucoup de gens dans l’entourage de Frida. On va jusqu’à penser qu’elle a épousé Diego seulement pour donner une impulsion à sa carrière artistique.

     Frida doit aussi composer avec l’ex-épouse de Diego qui n’admet pas le remariage de ce dernier avec une petite « jeunette ». Le ménage s’installe à Mexico puis à Cuernavaca, à quelques kilomètres simplement de la capitale.

   En 1933, ils partent pour New-York car dès 1932 Diégo (qui était communiste) avait reçu une commande de Nelson Rockefeller pour créer une fresque sur un mur de 100 m² dans le hall d'entrée du futur « Rockfeller center ».Cependant, son œuvre murale « l'Homme contrôleur de l'univers » fait de suite l'objet d'une controverse, parce qu'elle représente des scènes du 1er mai moscovite et un portrait clair de Lénine qui n'apparaissait pas sur les croquis initiaux. Le commanditaire du tableau le somme par une lettre  de remplacer le visage de Lénine par un portrait anonyme. Rivera refuse (après avoir offert pour contrebalancer Lénine d'ajouter un portrait de Lincoln), la fresque est donc recouverte pour être finalement détruite. 

  Là-bas, Diego  s’est donné entièrement à son travail de peintre et a délaissé quelque peu sa femme qui se sent abandonnée dans un pays qu’elle ne connaît pas. Elle rêve de revenir à Mexico, en a assez de cette vie de nomade auprès de son artiste de mari qui semble l’oublier au profit de sa carrière de peintre. Cependant face à cet échec au « Rockfeller Center », le couple décide de revenir à Mexico. L’œuvre bannie sera alors recréee dans une version quelque peu modifiée et installée au musée des Beau Arts de la Capitale.

      D’un commun accord, ils décident de se faire construire une grande maison dans le quartier St Angel mais il y aura deux appartements indépendants, seulement réunis par un pont. Cela pour symboliser l’état de leur relation « indépendants mais unis malgré tout ».

     L’état de santé de Frida varie beaucoup avec la stabilité ou non de son ménage. Elle s’est habituée au fil du temps aux infidélités de son mari, jusqu’au jour où elle découvre… qu’il entretient une relation avec sa jeune sœur...C’est le coup de trop...elle se sent trahie et tombe en forte dépression.

      De cette douloureuse histoire, elle en fait une œuvre en 1935 « Unos Cuantos Piquetitos ». Sa relation avec Diego se modifie. Elle devient encore plus indépendante et entretient des relations avec d’autre personnes y compris des femmes.

    Elle fait alors la connaissance d’un photographe, Nicolas MURRAY avec lequel la relation sera passionnelle. Elle revient vivre à COYOACÁN et en décembre 1939 divorcera et dira plus tard « J’ai subi 2 grands accidents dans ma vie :l’un avec l’autobus, l’autre avec Diego »… à suivre

 

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