mardi 5 avril 2022

Quoi de neuf du côté de Salvador DALÍ........... ?

 

Pourquoi sa vie d'homme a-t-elle changé ?

En effet, à l'été 1929, il avait invité à Cadaquès certains de ses amis et leurs épouses ou compagnes. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de l’épouse de Paul ELUARD...GALA laquelle en réalité s’appelle : Elena IVANOVNA DIAKONOVA. Elle est d’origine russe et l’une des muses des artistes surréalistes du moment. C’est aussi une grande lectrice férue de littérature. Avec Paul Eluard, ils forment un couple très libre, que rien n’embarrasse. Ils se permettent d’avoir des relations diverses sans qu’aucun des deux ne s’en offusque. D’ailleurs , avant DALÍ, elle eut comme amant Max ERNST.

Lorsque DALÍ tombe amoureux de Gala, elle a 10 ans de plus que lui mais c’est une femme dénuée de tous préjugés qui l’aide à vaincre sa timidité et à s’accepter tel qu’il est. Cependant, la trouvant trop dominatrice, Luis BUÑUEL rompt ses relations amicales avec Dalí. De même, sa propre famille ne voit pas d’un « bon oeil » cette relation qu’elle juge toxique puisqu’il s’agit d’une femme mariée et de surcroît plus âgée que lui. Son père le déshérite mais le couple n’en a cure. Ils finissent par s’épouser civilement en 1934 et religieusement...en 1958.

      Jusqu’en 1982, Dalí ne cesse de peindre Gala...vêtue ou dévêtue, elle est en quelque sorte sa muse absolue . Elle apparait dans de nombreux tableaux du peintre comme "l'énigme de Guillaume TELL".... Parfois même, il signait ses tableaux « Gala-Salvador Dalí » montrant ainsi l’importance qu’elle représentait pour lui. En 1934, elle le suit à New York où ils connurent une certaine célébrité...Tous les médias parlaient de lui et de ses tableaux surtout ceux où Gala était représentée."Galarina" peint en 1945 est l'un des meilleurs portraits de sa muse puisque le plus réaliste...peinte de face, tranquille et mystérieuse...ce qu'elle était semble t-il.

       

   Lorsqu'il la représentera dans ses tableaux d'inspiration   religieuse, elle apparaitra à la fois comme "la Vierge et la mère". En 1969, Dalí lui offre un château, celui de Pùbol qu'il lui avait promis depuis très longtemps. Ce château est situé à La Pera, un petit village près de Gérone. Gala s'y sent bien et le décore à son goût...avec des oeuvres de Dalí bien sûr.Elle s'y retire et sera enterrée dans les catacombes du château. Dalí aurait du être enterré près de Gala puisqu'il y a deux tombeaux mais il a préféré un autre lieu peu de temps avant sa mort.

      C'est bien sûr,dans son château de Pùbol qu'elle recevait ses  amants car elle en eut un certain nombre mais elle ne se sépara jamais de Dalí. Elle aimait avant tout la célébrité, la richesse et voyait en Dalí un « Génie mondial ».

      Ils vécurent ensemble une cinquantaine d’années. C’est Gala qui mourut la première en 1982 et le peintre lui survécut jusqu’en 1989.