Salvador DALÍ….devient célèbre sur le plan international ...
Dalí est et restera un éternel provocateur à travers sa peinture. Il s’acharne à peindre ses rêves, ses visions, et tout l’irrationnel de son subconscient. Il prétend que « la seule différence entre un fou et lui, c’est que lui n’est pas fou ».
Il expose à Paris dans quelques galeries d’art mais en 1934, il décide de partir pour New York en compagnie de Gala bien sûr. Là-bas, un marchand d’art a décidé de lui consacrer une exposition dans sa galerie. Il y présente une bonne vingtaine d’œuvre. Il profite aussi de ce séjour outre-Atlantique pour donner des conférences et écrire quelques articles dans la presse puisque ce mouvement « surréaliste » est encore inconnu aux Etats-Unis.
Avant de quitter New York, Dalí, qui voit toujours les choses en grand et qui a une soif inextinguible de célébrité donne une grande fête en l’honneur de Gala. Au cours de cette fête, il vend une dizaine de tableaux. Il gagne beaucoup d’argent et sa quête de renom va croissante.
Dès son retour d’Amérique, il tente de renouer avec son père qu’il n’a pas revu depuis six ans et avec lequel il s’était fâché lorsqu’il avait fait entrer Gala dans sa vie. Après des « retrouvailles » quelque peu tumultueuses malgré tout, ils finissent par se réconcilier et tombent dans les bras l’un de l’autre. Son père le réintègre dans son testament et Dalí retrouve sa famille qui accepte Gala
Ils vivent maintenant à Portlligat où ils décident de construire une maison. Dalí continue de peindre de nombreux tableaux « surréalistes »mais en ajoutant à ses œuvres un peu de la nature qui l’entoure...Plages, cyprès, barques de pêcheurs...du village de Cadaqués...
En 1936, il participe à l’exposition «surréaliste» internationale de Londres...C’est aussi cette année-là que débute la guerre civile espagnole.
Il se dit alors apolitique et ressent un profond dégoût pour toute guerre ou révolution...Il décide donc de fuir l’Espagne avec Gala bien sûr. Ils s’établissent en France puis en Italie et aux Etats-Unis. Finalement ils reviendront en Espagne en 1948.
En 1939, il se retrouve aux Etats-Unis où on le charge de décorer les vitrines des grands magasins de la 5ème avenue de New York. C’est aussi cette année-là ,qu’à la suite d’un incident, il sera arrêté par la police et jugé mais laissé en liberté ce qui ne fit qu’accroître sa notoriété.
En 1940, il annonce aux journalistes que le « surréalisme » est mort et qu’il revient vers le « classicisme ». Cependant, il ne quitte pas totalement ce courant artistique... En 1942, il publie son autobiographie. On le qualifie alors de grand écrivain, amusant et intelligent ce qui lui apporte beaucoup de succès aux Etats-Unis et une immense fortune.
En 1945, Alfred HITCHCOCK lui confie l’illustration d’un de ses films qui lui rapporte encore beaucoup. Il devient ensuite publiciste pour des parfums, des cravates, des meubles, des télévisions...Il décore des appartements...en un mot il touche à de nombreux domaines. Il devient lui-même un personnage publicitaire extravagant avec ses célèbres grandes moustaches.
En 1948, il revient de son exil américain et rentre en Espagne...Histoire... à poursuivre….
